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Le suivi ophtalmologique : comment l’organiser ?

Aujourd’hui, les besoins d’un suivi ophtalmologique pour tous est de plus en plus important : la proportion de myopie dans la population générale augmente, le travail en vision de près sur écran se généralise, et la vieillissement de la population nécessite un dépistage organisé pour détecter et traiter les pathologies potentiellement graves de la vision. Alors comment faire ?

Pour une partie de la population Française, le suivi ophtalmologique est quelque chose d’abstrait, souvent difficile à obtenir à cause du délai pour avoir une consultation et parfois du risque d’attente sur place, mais surtout dans quel but ?

Pourtant il existe des règles simples pour un suivi idéal, en fonction de son âge et des antécédents déjà connus, personnels ou familiaux. Aussi, la profession s’organise et les cabinets comme le COSMO vous proposent des soins adaptés à vos besoin, grâce à une organisation rigoureuse du travail aidé par les différents collaborateurs : secrétaires, orthoptistes et ophtalmologistes .

Quels sont les pièges à éviter ?

 Une prescription médicale est nécessaire pour une première correction optique (lunettes/lentilles). Celle-ci est faite par un ophtalmologiste ou dans le cadre d’un travail protocolisé avec des orthoptistes dans un cabinet d’ophtalmologie. L’ordonnance de correction optique alors délivrée doit-être réalisée dans les 6 mois qui suivent la date de la consultation.

 Les opticiens n’ont pas le droit de prescrire une première paire de lunette. A partir du moment où l’ordonnance a été utilisée une fois, ils participent au renouvellement de la correction optique si nécessaire (perte, vol, casse), dans les 5 ans suivant la prescription médicale entre 18 ans et 40 ans, et dans les 3 ans au delà de 40 ans.

 Pour les enfants et adolescents de moins de 16 ans, une ordonnance est nécessaire pour chaque renouvellement de correction optique.

 Les lentilles de contact sont à renouveler tous les ans chez un ophtalmologiste si possible expert dans ce domaine.

 La prescription par le médecin généraliste recopiant les mesures réalisées par un opticien est un contournement dangereux des règles précédemment notées.

 Évitez le nomadisme médical, changer de cabinet n’est pas anodin surtout lorsqu’une pathologie chronique est connue et surveillée. Lors de la découverte d’une pathologie oculaire (glaucome, dégénérescence maculaire, cataracte) il est important de faire confiance à son médecin. Si ce n’est pas le cas, il faut changer de centre avant de débuter la prise en charge médicale ou chirurgicale.

Pourquoi et quand dois-je vois un ophtalmologiste ?

1. J’ai un enfant : certains ophtalmologistes sont spécialisés dans la prise en charge pédiatrique de l’ophtalmologie. Ils sont les interlocuteurs principaux surtout si une anomalie est détectée.
Le suivi dans la petite enfance est assuré par le pédiatre puis l’école jusqu’à ce que l’enfant puisse décrire l’apparition d’anomalie.
En cas de pathologie connue dans la famille notamment chez les parents ou les frères et sœurs (strabisme, amblyopie...), l’ophtalmologiste peut-être sollicité directement.
Après 6 ans, la description d’une baisse de vision doit déclencher le besoin d’une première consultation.

2. J’ai entre 18 et 40 ans : une consultation est nécessaire tous les 5 ans en l’absence d’anomalie lors de l’examen clinique. Un examen standard comprend une évaluation de la vision (acuité visuelle), une prise de la tension oculaire, l’examen de la partie antérieur de l’œil (cornée, cristallin, iris) et un examen du fond de l’oeil (nerf optique et rétine).
Un surveillance est assurée en parallèle par la médecine du travail.
En cas d’anomalie ophtalmologique déjà connue personnelle ou familiale, une surveillance plus rapproché est nécessaire.

3. J’ai plus de 40 ans : une consultation est nécessaire tous les 3 ans en l’absence d’anomalie lors de l’examen clinique.
Un examen standard comprend une évaluation de la vision (acuité visuelle), une prise de la tension oculaire et un examen du fond de l’œil (nerf optique et rétine).
En cas d’anomalie l’ophtalmologiste vous proposera la prise en charge adaptée, avec le plus souvent une surveillance accrue. Avec l’âge, de nombreuses pathologies ophtalmologiques peuvent se déclarer.


Certaines pathologies globales comme le diabète sont à surveiller tous les ans chez l’ophtalmologiste, cet article est un schéma pour tout patient ne sachant pas où se situer par rapport à son suivi ophtalmologique.

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